Faut-il avoir quelque chose d'intéressant à partager pour justifier la création d'un blog? j'ai toujours pensé que oui. Puis finalement, je me suis dit que le fait de CROIRE que l'on avait quelque chose à dire pouvait suffire. Vous noterez la subtile ablation du mot "intéressant", plus aussi subtile que ça puisque je me suis senti obligé de la signaler.
Il suffit, donc, de croire.Il ne reste plus ensuite qu'a s'agiter, créer, réagir, mettre son grain de sel partout ou son avis à une importance primordiale... faire du vent. Alors à ceux qui m'offriront quelques minutes (voire quelques secondes) de leur vie en s'arrêtant ici, n'hésitez pas à réagir, aimer, détester, critiquer, encenser! faites du vent, et flattez mon ego...

Anonyme et public à la fois...

Anonyme et public à la fois...

C'est là le sort paradoxal des nouveaux blogs qui apparaissent sur la toile. Pouvoir être vu du plus grand nombre, mais noyé dans une masse importante, grandissante, mouvante, faite de tout ceux qui font entendre leur voix. Il est bien sur question du commun des mortels, et non des célébrités de tous poils, qui sont logés à d'autres enseignes. Cet état de fait me convient parfaitement; l'une des principales raisons d'être de ce blog, est de montrer ceci ; étant plutôt frileux pour ce genre de chose, le relatif anonymat qu'offre la multitude est bienvenu! Lorsque je parle d'anonymat, il s'agit là de manque de renommée, d'exposition, et du paradoxe d'être visible et (quasiment) invisible à la fois. Alors allons y pour l' aventure! (doucement quand même)

mardi 18 octobre 2011

Dire...

Le temps m'a empêché, le courage m'a manqué;
j'ai voulu, je te jures, mais je n'ai pas osé.
j'avais peur des blessures, d'entendre ricaner...
le temps m'a dépassé, un autre m'a devancé!
Je veux laver l'injure, faire sans cette lacheté;
mais la douleur perdure, jusqu'à m'en faire crever!
Comment revendiquer ce qu'on ne m'a donné?
Faire taire cette brulure, enfin me décider
à gravir tout ces murs que j'ai moi même dressé?
Il est juste d'aimer, ce n'est pas un pêché,
si j'ose avouer que je vis pour t'aimer.

jeudi 13 octobre 2011

si je taimais quand même...

premier jet d'un poème tout juste terminé, là,  y à quelques minutes...

               SI JE T’AIMAIS QUAND MEME

Et lorsque le froid nous rongera le cœur, nous laissant à la fois
Affamés et blasés,
Quand il aura connu dans le même ballant la lumière et l’effroi
Manquant de s’arrêter,
Lorsque toutes les saveurs auront été goutés, les douces,  les amères,
Les plurielles et les ternes ;
Quand je serais passé, quand je serais austère,
Allant, le corps en berne,
Plus vieux que de raison et moins vivant que mort ;
Lorsque j’aurais  trahi, lorsque j'aurais menti, Sali le plus sacré
Adoré le plus vil ;
Quand je ne serais plus aimable, ou que tu n’aimeras plus, faute d’amour à donner ;
Quand je serais inutile,
Il y aura-t-il en toi  un reste d'amitié, quelque chose qui traîne,
Qui te pousse à rester, si je t’aimais quand même ?