Le temps m'a empêché, le courage m'a manqué;
j'ai voulu, je te jures, mais je n'ai pas osé.
j'avais peur des blessures, d'entendre ricaner...
le temps m'a dépassé, un autre m'a devancé!
Je veux laver l'injure, faire sans cette lacheté;
mais la douleur perdure, jusqu'à m'en faire crever!
Comment revendiquer ce qu'on ne m'a donné?
Faire taire cette brulure, enfin me décider
à gravir tout ces murs que j'ai moi même dressé?
Il est juste d'aimer, ce n'est pas un pêché,
si j'ose avouer que je vis pour t'aimer.
De l'ego et du vent
Faut-il avoir quelque chose d'intéressant à partager pour justifier la création d'un blog? j'ai toujours pensé que oui... Et puis...
Faut-il avoir quelque chose d'intéressant à partager pour justifier la création d'un blog? j'ai toujours pensé que oui. Puis finalement, je me suis dit que le fait de CROIRE que l'on avait quelque chose à dire pouvait suffire. Vous noterez la subtile ablation du mot "intéressant", plus aussi subtile que ça puisque je me suis senti obligé de la signaler.
Il suffit, donc, de croire.Il ne reste plus ensuite qu'a s'agiter, créer, réagir, mettre son grain de sel partout ou son avis à une importance primordiale... faire du vent. Alors à ceux qui m'offriront quelques minutes (voire quelques secondes) de leur vie en s'arrêtant ici, n'hésitez pas à réagir, aimer, détester, critiquer, encenser! faites du vent, et flattez mon ego...
Il suffit, donc, de croire.Il ne reste plus ensuite qu'a s'agiter, créer, réagir, mettre son grain de sel partout ou son avis à une importance primordiale... faire du vent. Alors à ceux qui m'offriront quelques minutes (voire quelques secondes) de leur vie en s'arrêtant ici, n'hésitez pas à réagir, aimer, détester, critiquer, encenser! faites du vent, et flattez mon ego...
Anonyme et public à la fois...
Anonyme et public à la fois...
mardi 18 octobre 2011
jeudi 13 octobre 2011
si je taimais quand même...
premier jet d'un poème tout juste terminé, là, y à quelques minutes...
SI JE T’AIMAIS QUAND MEME
Et lorsque le froid nous rongera le cœur, nous laissant à la fois
Affamés et blasés,
Quand il aura connu dans le même ballant la lumière et l’effroi
Manquant de s’arrêter,
Lorsque toutes les saveurs auront été goutés, les douces, les amères,
Les plurielles et les ternes ;
Quand je serais passé, quand je serais austère,
Allant, le corps en berne,
Plus vieux que de raison et moins vivant que mort ;
Lorsque j’aurais trahi, lorsque j'aurais menti, Sali le plus sacré
Adoré le plus vil ;
Quand je ne serais plus aimable, ou que tu n’aimeras plus, faute d’amour à donner ;
Quand je serais inutile,
Il y aura-t-il en toi un reste d'amitié, quelque chose qui traîne,
Qui te pousse à rester, si je t’aimais quand même ?
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